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EDITORIAL

Les pôles sentinelles du réchauffement climatique

Par Laurent Mayet, Président du Cercle Polaire

Les hautes latitudes ont longtemps été des mondes inhospitaliers, où seuls quelques explorateurs au caractère bien trempé osaient s'aventurer. Aujourd'hui, insiste Gérard Jugie, directeur de l'Institut polaire français Paul-Émile-Victor, “ le temps des grands explorateurs est révolu ” et nous sommes entrés dans une ère nouvelle, celle de la recherche scientifique en milieu polaire, que s'apprête à consacrer l'Année polaire internationale 2007-2008.
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Nos Membres d'honneur :



    " Je suis heureux de contribuer à votre action pour mieux faire connaître les recherches polaires si importantes pour le futur de la planète".
Claude Lorius


Claude Lorius a participé à de nombreuses campagnes en Antarctique depuis l’Année Géophysique Internationale en 1957. Deux hivernages en Terre Adélie à la station Charcot et à la base Dumont d’Urville, de nombreux raids d’exploration, des campagnes de forages au cœur de l’inlandsis à Pole Sud, à la station Vostok et à Dôme C représentent plus de 6 années passés sur ce continent. Dans le cadre du Laboratoire de Glaciologie et de l’Environnement qu’il a dirigé, ses recherches ont porté sur l’étude des archives glaciaires : climat et gaz à effet de serre, environnement et impact de l’Homme... Médaille d’Or du C.N.R.S, membre de l’Académie des Sciences dont il préside le comité pour l’Année Polaire Internationale, Claude Lorius a exercé de nombreuses responsabilités au plan national (CNRS, ministère de l’Environnement, Expéditions Polaires Françaises, Institut Français pour la Recherche et la Technologie Polaires) et au plan international (Programme Climat, Comité pour les Recherches Antarctiques...). Il est membre d'honneur du Cercle Polaire dont il contribue à soutenir l'action.




    " Je souhaite, au sein de l'association Le Cercle Polaire donner le plus largement possible la parole aux premiers habitants des Hautes latitudes. Comme vous le savez, les Inuit ont récemment développé une expertise sur la question des rapides changements climatiques et de l’imprévisibilité du temps. Ils publient et s’expriment sur la scène internationale. Leurs analyses sont proches, par certains aspects, des nôtres, mais s’en distinguent en raison d’une relation spécifique à un environnement totalement apprivoisé et totalement approprié. Quelles sont les observations et les propositions des Inuit au vu de leur présence millénaire dans les régions circumpolaires, en Sibérie, en Alaska, dans l'Arctique canadien et au Groenland. Que disent-ils à la communauté scientifique et aux responsables politiques ? Quel futur envisagent- ils pour eux-mêmes et pour la planète dont ils ont une conscience aiguë ? Voilà quelques avenues de réflexion que je souhaiterais emprunter".
Michèle Thérrien


Michèle Thérrien est professeur des Universités, à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), Paris; Directrice du département des Amériques; Responsable des enseignements de Langue et de Culture inuit; Directrice du Programme « Paroles », équipe d’accueil doctoral, Centre d’étude et de recherches sur les Littératures et les Oralités dans le monde (CERLOM).








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